5 mois plus tard…

Comment deux phrases on changé pas mal de change (cf l’article précédent) l’affaire a beaucoup trainé – de mon point de vue – et finalement aura pris le temps de murir et d’être géré correctement si l’on devait être objectif.

Il y aura eu quelques rebondissements qui auraient pu servir de pitch pour une bonne série télé. Mon recruteur qui frôle la mort et qui finit aux urgences et en arrêt pendant plusieurs semaines. En terme de cliffhanger, on est pas mal.

Et finalement, après une espèce de boss de fin sous forme d’entretien RH qui attaquait fort sur la partie managérial (mon gros point faible en vrai, il y en a d’autre très probablement, nobody is perfect !). C’est acté, je change encore une fois de carrière et après un rôle d’indépendant à mon compte (gérant) je redeviens salarié, cadre dirigeant et directeur opérationnel. Les titres claquent, mon père la haut est probablement fier de son fiston, ma mère l’est en tout cas ! J’avoue moi même ne pas encore y croire. Pas que je ne m’en crois pas capable (ça restera à être confirmé 😀 ), mais que mon parcours jusque là ne cesse de me surprendre, j’étais formaté à n’être qu’exécutant, pas vraiment décisionnaire. Et au fils des expériences, pourquoi pas ? C’est des compétences qui s’acquièrent, se travaillent. Il faut accepter de sortir de sa zone de confort et d’y aller. Pour le meilleur et pour le pire 🙂

Bref, je vais être responsable d’une quarantaine de personne !

Après la pluie… le beau temps !

3 semaines… c’est le temps nécessaire à la météo de mon humeur pour passer du gris très foncé à quelques belles éclaircies.

J’ai passé un WE de feu, l’occasion de retrouver des amis lointains, de me changer les idées et de festoyer. Une parenthèse enchantée bienvenue, pile ce dont j’avais besoin. J’appréhendais un peu, parce que c’est loin, parce qu’on ne vit plus au même rythme, parce que je savais que je n’allais pas beaucoup dormir (et j’étais vraiment très loin du compte tellement c’était peu 😀 ) Mais j’ai kiffé et je suis revenu avec un moral en hausse.

Je suis aussi revenu avec un what if… pleins de questions pour mon avenir pro et de fortes chances qu’il y ait un choix à faire entre mon confort, ma boite et mes habitudes et un nouveau (très très gros) challenge que l’on ne rencontre probablement qu’une fois dans sa vie.

Rien n’est fait, il n’y a eu que 2 échanges d’une phrase, mais vu l’historique et le sérieux de ces moments, l’intention est là. Mon imagination s’emballe et… rêvons un peu, imaginons les possibilités et voyons l’avenir en positif !

Bref, ça va mieux, mais je le savais déjà, parce qu’après la pluie… vient le beau temps 😉

au fond du trou…

Il est des semaines où l’on ferait mieux de rester au lit, de partir en vacances à l’autre bout de la France ou du monde. Mais on en fait rien…

Lundi, des galères au boulot, mais la journée se passe presque « normalement ». Il faut gérer la maitresse du petit absent le lendemain, heureusement on trouve un moyen de garde (les grands parents), mais l’emploi du temps de mardi est déjà chamboulé pour le lendemain vu qu’ils ne pourront pas s’occuper du grand

Mardi, galères sur galères. Au boulot faut gérer des bugs (des vrais et des chaises clavier…). L’organisation est entrain de changer en arrière plan avec une volonté évidente d’en dire le moins possible et de faire ça dans son coin – je déteste ça, vraiment -. Et je dois tout lâcher pour 16h récupérer le grand, reprendre, en m’occupant du grand qui a encore besoin de mon attention. Le stress était au max, j’ai l’impression d’avoir tout lâché sans terminer. Je déteste ! J’ai donc accompagné le grand au sport, j’en ai profité pour courir… sous la pluie… J’ai terminé la soirée à bosser pour avancer sur les galères.

Mercredi, je sors un peu la tête de l’eau, je m’organise, liste tout ce que j’ai à faire, mais petit à petit j’apprends ce qui se dessine sur mon avenir pro : beaucoup d’incertitudes et j’ai du mal à me placer sur ce nouvel échiquier. Un gout d’amertume en bouche, j’avance malgré tout… Je ne lâcherai pas sans me battre. Il va me falloir m’adapter, évoluer ou passer à autre chose mais il ne sera plus possible de rester sur un statut quo. Je savais que ça me pendait au nez, mais pas sous 6 mois… La journée se passe avant le sentiment d’avoir repris le fils et d’avoir commencé ma remonté après avoir touché le fond jusqu’à ce que la chute d’une tablette vienne fracasser mon orteil, mon orgueil et mon moral. Depuis je broies du noir et j’ai eu des idées noires, heureusement vite balayées.

Mon mood :

Y-a-t’il encore de la lumière ?

Plus d’un an que je n’ai pas posté ici… Tellement de chose à raconter, tellement de chose ont changé…

Boulot : Les affaires vont bien, à tel point que j’étais / suis proche du burn out. Avec le Covid, les confinements, la réduction des interactions sociales, … J’ai travaillé comme jamais, matin, midi et soir. A tel point que j’ai pu investir dans une véhicule de société électrique avec un « T ». Il s’agit maintenant de réduire un peu le rythme et faire redescendre la pression.

Enfants : ils grandissent, 7ans et 5ans… Ils ont encore besoin de pas mal d’attention surtout quand ils sont malades… ce qui permet de revivre à intervalle régulier de épisodes de « confinement ». Ici aussi je suis proche du « burn out parental » dans la mesure ou parfois j’aimerai juste qu’ils se démerdent et me laisse en paix (pour dire ça crument). Ca n’enlève rien au fait que je les adore, mais j’ai de plus en plus de mal à ne pas avoir du temps à moi le we parce qu’ils sont tout le temps collé à moi… Gageons que dans quelques temps je râlerai parce que j’ai des personnes sous mon toit que je ne croise jamais !

Perso : Je me suis remis à courir régulièrement, pas vraiment sérieusement du coup cela se ressent au niveau du chrono qui stagne voir régresse un peu… mais en forme général j’ai plus de souffle. Ce qui m’embête un peu plus c’est des douleurs aux genoux, mollets et la sciatique. C’est moche de vieillir !

Mon mood en musique du moment c’est ça : Metallica – Master of Puppets

En rapport avec la série stranger things et une scène d’anthologie (sinon le reste de la saison m’a laissé sur ma faim…)

Il y a encore pas mal de musique que je souhaite partager, je vais essayer d’attendre un peu moins d’un an pour revenir !

Covid, mi amor !

Cela fait un peu plus de deux ans que l’on entend parler de toi, un peu moins de deux que l’on vit avec toi et pourtant tu arrives encore à nous surprendre ! L’amour dure 3 ans parait-il, j’espère qu’avec toi cela ira plus vite, deux ans de vie commune sont déjà trop !

Dès le départ notre histoire a débuté sur de mauvaises bases, on est trop longtemps resté enfermé, il y a eu quelques périodes de répits et puis tu revenais nous monopoliser. D’ailleurs passé cet été, je pensais que nous en avions fini ! Et puis cet hiver tu es revenu en force, gâchant encore une fois les repas en famille, plus radicalement encore que l’année passée.

Et les enfants dans tout ça, tu y penses ? C’est souvent les premiers à en souffrir dans les histoires qui terminent mal. Et dans le cas présent c’est encore ça, ils en ont plein le nez de toi !!!

D’ailleurs cette semaine, après t’avoir esquivé jusque là, tu t’es attaqué à mon aîné, je suppose que la prochaine cible sera le petit et les grands. J’ose espérer que tu ne seras pas trop pénible et que lorsque cette séquence sera fini, tout sera fini entre nous.

Tu feras ta route, idéalement loin de nous, et on fera la nôtre… Parce qu’il est temps que cela cesse et que l’on passe à autre chose, sans rancune ma chère Covid !

Des vacances…

Depuis maintenant 5 ans je sais que les vacances ne sont plus vraiment un temps de repos et de glandouille, et pourtant j’adore ça ! Mais je pense que cette année (et j’espère au maximum l’année prochaine) on aura mangé notre pain noir avec deux adorables têtes blondes qui sont plus qu’épuisant au quotidien.

Le grand qui se croit déjà grand et qui ne l’est pas encore (ça promet à seulement bientôt 6ans…) et le petit qui… est encore petit !

Les vacances alternent avec de super moments de complicité avec… des crises sans doute lié à la fatigue, à l’excitation du moment ou je ne sais quoi, mais c’est usant ! Et ce d’autant plus que je ressors d’un début d’année rock’n roll niveau professionnel où je n’ai pas compté mes heures. Mais attention, je ne m’en plains pas, c’était la bonne période (on ne pouvait de toute manière pas faire grand chose !).

J’aurai apprécié un peu de repos, même à la maison. En fait j’aurai même adoré, mais je suis sur que le boulot n’aurai jamais été bien loin. J’avais prévu de ne pas faire grand chose de mes vendredi de Juillet et pourtant il n’y a qu’un ou je n’ai pas fais grand chose (et aucun ou je n’ai rien fait !).

Mais le fait est qu’en « vacances » point de repos, il faut s’occuper de nos blondinets sous peine de les voir s’écharper ! Heureusement qu’en lot de compensation il y a les calins, les papa je t’aime et les trop chouette la piscine / mer / poney / *activité de vacances au choix* !

ps : voici notre tube des vacances que le petit dernier a ramené de la crèche !

Vertige de la parentalité…

Je n’ai jamais imaginé ma vie autrement qu’en devenant à mon tour un papa.

J’ai toujours su qu’il ne fallait pas que je le devienne trop rapidement parce que c’est un life changer (encore plus pour 2 enfants que pour 1 !!!)

Les aléas de la vie on fait qu’à un moment je me suis imaginé sans enfant… C’est donc un peu par surprise que je suis devenu papa.

Ma vie a changé, mais je le savais et je l’avais accepté et puis je suis redevenu papa.

La vie a encore changé mais cette fois j’ai plus de mal à l’accepter.

Elle a changé parce que maintenant il faut s’occuper de deux enfants, et que je n’ai pas spécialement enfant de me reposer sur la télé pour les faire grandir – même si je ne suis plus aussi radical après un confinement 😀

Elle a aussi changé parce que je ne suis plus employé mais à mon compte, plus de stress, plus de travail.

Difficile de faire la part des choses entre l’arrivée du deuxième et le changement de vie, mais j’ai du mal à accepter le changement.

Assez paradoxalement, c’est le confinement (pas au début… SURTOUT PAS AU DEBUT) qui m’aura obligé à passer plus de temps avec eux et à m’en occuper plus qui m’aidera à accepter ce changement.

A tel point que je me suis surpris, aujourd’hui, à les imaginer plus grand et qu’il n’ait plus besoin de moi, de mon attention et… que j’ai été pris de vertige en me disant « et qu’est-ce que je ferai maintenant ?! » et que cela me… manquera.

C’est également paradoxal parce que j’ai hâte qu’ils soient un peu plus indépendant pour faire mes trucs à moi, mais en même temps j’apprécie de les voir grandir, de les voir apprendre de nouvelles choses, de me poser des questions (parfois jusqu’à l’usure ^^), de passer du temps avec eux !

Une chose est sûre, une fois qu’ils sont là, il n’est plus question de revenir en arrière, le plus dur est de trouver sa voie, et je cherche encore la mienne 😉

Même s’il n’y a pas vraiment de rapport avec le texte ci-dessus, cette chanson me rappelle mes trop nombreux aller/retour en corail Paris <=> Strasbourg à écouter ce CD sur mon lecteur CD (et je ne vais pas parler du nombre de piles usées !) voici plus de 20 ans… #nostalgie #memories #regarderVersL’avenir

Le retour à la normal… dans le monde d’après…

Les vacances d’été semblent déjà loin, ou plutôt les prochaines sont déjà en approchent !
Les écoles sont ouvertes (pour combien de temps ?) les crèches gardent les plus petits (pour combien de temps ?) et nous, les parents, on peut tranquillement vaquer à nos occupations… Travailler !

Doucement mais surement, les effets usant du confinement et de la crise (encore en cours…) se dissipent. J’ai l’impression d’être un peu plus en forme que ces derniers mois, juste à temps pour profiter des journées qui raccourcissent et de l’automne 😱

Alors que d’habitude ma moitié tente de me convaincre de prévoir un WE en famille, cette année il n’en sera rien, la faute à la COVID… C’est d’ailleurs un peu la même chose les WE normal où on ne fait pas toutes les activités d’avant avec les petits.

Le plus triste aura sans doute été de fêter mes 40ans sans mes amis vivant aux 4 coins de la France (heureusement qu’il a fait beau et que l’on a pu faire ça en extérieur !) ou encore de fêter l’anniversaire d’A (5 bougies déjà !) à l’intérieur avec des masques pour ménager les papis / mamies…

En attendant le temps file, comme avant et nous voila déjà en Octobre, presque mi Octobre d’ailleurs. Si je ne tente plus de courir après ce temps qui passe, je n’ai toujours pas trouvé la recette pour ne pas avoir le sentiment de perdre/gacher/gaspiller mon temps ici bas. Je suis pourtant persuadé que cela me permettrai de mieux profiter des petits, j’ai encore un peu de travail pour ça 😉

Préparation de playlist…

Il est tard, je devrais aller me coucher, et pourtant je n’y arrive pas, je n’y arrive plus. Toujours envie de profiter de ces moments à moi, loin de l’agitation de la journée où je suis sans cesse sollicité par #1 et #2 du haut de leur 5 et 2 années…

Je ne me couche pas ce soir parce que je prépare la playlist pour les vacances, avec leurs chansons préférées, mais aussi -on roulera de nuit- des musiques pour moi. J’en profite pour dépoussiérer ma bibliothèque de MP3 et tomber sur des pépites. Si je devais les copier ici il y en aura 50, minimum… Aussi je vais n’en choisir qu’une qui se veut positive et promesse de belles journées à venir. J’en ai un peu besoin en ce moment… Si je devais résumer, le confinement n’a pas été si difficile que cela, il a juste mis en lumière le fait que je n’arrivai pas à gérer toutes mes vies (papa, entrepreneur, geek) en même temps et surtout de manière satisfaisante, mais ce n’est pas le sujet de l’article, j’ai encore besoin de travailler sur moi pour me l’avouer et essayer d’aller de l’avant. Je n’ai pas encore touché le fond, je fais une pause, c’est le temps des vacances !

Voici la musique :

Et en bonus, vu que demain c’est road trip et que c’est le titre d’un film que j’adore (ben oui j’ai encore 20 ans !) :

Sur le fil…

Depuis la mi-mai on a un peu de répit avec les enfants, ils vont chez papy & mamie 2 à trois jours par semaine. Des jours passés principalement à respirer et… à tenter d’avancer dans le boulot. Le fait d’être à mon compte me met une pression terrible, ce genre de situation est ce que je redoutais…

Malgré se repos, je suis encore sur le fil, les nerfs à fleur de peau et je pars au quart de tour. Il me faudrait probablement 1-2 mois d’activité réduite (et je n’y suis pas encore…) où je penserai un peu plus à moi. C’est en tout cas le sentiment que j’ai, à la manière d’un réflex de survie qui me pousse à me renfermer sur moi-même.

La vague du stress est passée, je suis dans la période de l’état des lieux, mais pas encore dans la réparation. J’ai le sentiment de ne pas réussir à trouver le chemin, je me dis que ça sera la cas lors du retour à la normal. Ca me fait tenir artificiellement, mais est-ce que ce n’est pas reculer pour mieux tomber ?

A me relire, je suis en pleine période « relaché de pression » et tel un ballon de baudruche qui était sous pression 2 mois durant, je me dégonfle en espérant retrouver ma taille normale. Alors que je devrais faire le deuil de cette vie d’avant et commencer à me faire à ces nouvelles règles qui risquent de durer encore et encore, pour mieux accepter le présent et profiter de cette été au lieu de le redouter…

J’ai envie de passer du bon temps avec mes petits, je n’ose même pas rêver de bon temps avec ma chérie, et je cours après du bon temps à moi et rien qu’à moi… Assez égoïstement, ce qui a tendance à me rendre irritable. Je sais que je dois y travailler, mais je n’ai pas encore assez touché le fond pour demander de l’aide… (bon courage aux lecteurs de ce post qui me sert plus d’exutoire qu’autre chose ^^).

2020… mes bientôts 40ans… 😳😢🥺😱

j’en profite pour y placer la musique du moment :